Michael Kors, entrevue fashion !
Par Vânia Aguiar
Q : Vous avez créé le label qui porte votre nom en 1981. Quels moments vous ont le plus marqué depuis vos débuts ?
R : Je suis très chanceux d’avoir une si longue et gratifiante carrière dans un secteur qui me passionne. J’ai lancé ma compagnie très jeune, mais je croyais en mes moyens et j’ai eu la chance de rencontrer des gens qui ont cru en moi. Je suis un ferme partisan de l’évolution et non de la révolution. Je suis donc toujours resté fidèle à ma vision de départ. L’une des critiques de ma première collection disait que je faisais des vêtements tout-aller chics et luxueux. C’est encore vrai aujourd’hui !
Pour ce qui est des moments merveilleux que j’ai vécus, eh bien il y a le prix « Lifetime Achievement » qui m’a été décerné par le Conseil des créateurs de mode américains (CFDA), aussi le fait d’avoir été nommé titan dans la liste des 100 personnalités influentes du magazine Time et d’avoir reçu l’Award for Artistry of Fashion du Couture Council du musée de la mode du Fashion Institute of Technology. Je suis vraiment un créateur comblé.
Q : Qu’est-ce que le luxe selon vous et comment l’incorporez-vous dans vos collections ?
R : Le luxe, c’est tout ce qui vous fait sentir extraordinaire. En matière de vêtements, cela correspond à des pièces magnifiques mais confortables, intemporelles, taillées dans des matériaux de qualité comme le cachemire ou la soie.
Q : Comment décririez-vous la femme Michael Kors ?
R : Elle n’est pas unidimensionnelle. Elle peut avoir 25 ou 55 ans, vivre à New York ou à Dubaï, avoir un horaire ultrachargé ou beaucoup de temps libre. La donnée constante, c’est qu’elle apprécie la qualité et sait ce qu’elle aime. Elle adore les vêtements faciles à porter, mais indéniablement élégants.
Q : Quelle est l’inspiration derrière votre collection automne 2013 ?
R : C’est l’énergie frénétique de la ville que j’habite : New York. Vitesse, survie et glamour, quoi. On y trouve des couleurs vives, des contrastes et des pièces clés aux imprimés félins.
Q : Et quel sera l’accessoire indispensable de la saison ?
R : Un sac à bandoulière. Ce genre de sac qui laisse les mains libres est parfait pour courir d’un bout à l’autre de la ville. On peut autant le porter pour une séance de shopping le jour que pour une sortie le soir. Et il faut considérer l’imprimé animalier comme un élément neutre qui fonctionne avec tout ce qu’on porte.
Q : Quel vêtement clé chaque femme devrait-elle avoir dans sa garde-robe en ce moment ?
R : Assurément une veste de moto. Mais au lieu du noir classique, je suis obsédé ces jours-ci par le bleu cobalt. Ça en fait une pièce qui sort vraiment du lot.
Q : Vous êtes très populaire à Montréal. Quel serait votre conseil mode pour les Montréalaises, qui doivent traverser quatre saisons bien définies ?
R : Même si vous vivez dans une ville où les hivers sont glaciaux, cela ne veut pas dire que vous devez abandonner toute forme de style. Mieux vaut investir dans des basiques luxueux, comme un chandail en cachemire, une bonne paire de bottes et un manteau de couleur vive. Vous serez au chaud, mais aurez quand même l’air chic ! Cela dit, j’adore voir des jambes nues même s’il fait froid. C’est amusant de défier les règles de temps à autre !
Q : Après toutes ces années, que vous reste-t-il à conquérir ?
R : Notre nouvelle initiative philanthropique pour combattre la famine dans le monde, Watch Hunger Stop, m’enthousiasme beaucoup. L’un des avantages du succès, c’est de pouvoir faire du bien autour de soi et je suis très reconnaissant d’avoir cette opportunité. On travaille aussi à développer la marque en Europe et en Asie. Je vais donc continuer d’être passionné et ouvert à toutes les possibilités. Il faut toujours avoir une longueur d’avance !
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Montre, 100 series,de Michael Kors, 355 $ |
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Bottes Jayla,de Michael Kors, 995 $ |
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Sac Miranda,de Michael Kors, 1195 $ |
